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    2 bruxelloises qui donnent leur avis sur tout 👯‍♀️🇧🇪 Prendre le temps de : lire, écrire, aller au théâtre, au cinéma, voir des expos…

    atemps_perdu
    Lectures d’été 2024 - Juillet ☀️📚 🍋 Lectures d’été 2024 - Juillet ☀️📚

🍋 #Lemon de Kwon Yeo-Sun : une couverture acidulée et seulement une centaine de pages pour ce thriller aux accents de réflexion existentielle. Qui a tué la sœur de Da-eon ? Comment traverse-t-on l’onde de choc du deuil ? 

⭐️⭐️⭐️

🌸 #monsieuribrahimetlesfleursducoran de Eric-Emmanuel Schmitt : court roman aux allures de conte initiatique qui nous emmène au-delà des apparences. Là où tout lien se solidifie, entre les failles et au quotidien. Comment la relation entre le jeune garçon juif et le vieil épicier arabe va-t-elle évoluer ? 

⭐️⭐️⭐️

🌹 #rebecca de Daphné Du Maurier : un livre qu’on ne lâche pas. Toujours à la frontière entre le mystique et nos certitudes. L’écriture est fluide, subtile et n’a pas pris une ride. La nouvelle épouse de Max De Winter va-t-elle réussir à prendre sa place dans le manoir de Manderley ? Là où Rebecca hante encore les lieux.

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️❤️

🎂#lefestin de Margaret Kennedy : une plume acerbe, comique et pointue pour cet autre livre qu’on ne peut pas lâcher. Une pension de famille en Cornouailles, au bord d’une crique, 1947. Comment va se dérouler la semaine des pensionnaires hétéroclites avant qu’une fissure ne fasse s’effondrer la falaise sur la pension ?

⭐️⭐️⭐️⭐️

👑 #pauvrefolle de Chloé Delaume : une plongée incisive, vivante et originale dans l’expérience des liens qui poussent à bout. Clotilde Mélisse décortique sa relation avec Guillaume au regard des épisodes qu’elle a traversé comme le féminicide parental ou son diagnostic de bipolarité. Va-t-elle continuer à poursuivre cette relation addictive ? 

⭐️⭐️⭐️⭐️

🖋️ Article à lire en entier sur www.atempsperdu.net (lien en bio)
    #rebecca #daphnedumaurier #quote #rebecca #daphnedumaurier #quote
    #LeTempsDeLire #LePlusCourtChemin de @antoinewaute #LeTempsDeLire #LePlusCourtChemin de @antoinewauters 

🍯 « Ce livre est né d’une question : que se passe-t-il lorsqu’un auteur, qui a beaucoup écrit sur l’enfance, remonte le fil d’argent de sa propre #enfance ?»

🌾 Le nouveau livre d'Antoine Wauters est à mi-chemin entre le roman, l’essai, le journal intime et le recueil de poèmes. C'est un témoignage personnel sur ses souvenirs d’enfance dans la campagne ardennaise belge. Les réflexions de Wauters, sans fil rouge, sont empreintes de douceur, nostalgie et poésie. Chaque page dissèque les petits riens de la vie quotidienne avec une écriture sensorielle, évoquant textures, couleurs et odeurs (fruits, fleurs... et purin).

🪰 L’auteur, qui grandi dans les années 80, nous fait voyager dans une époque révolue où le temps et l’espace avaient une autre dimension. Ses souvenirs d’objets et jeux d’autrefois se mêlent à ceux du lecteur. 

🍒 Le livre offre aussi une immersion dans le monde rural wallon, avec son authenticité, sa quiétude, ses traditions, mais aussi sa dureté et précarité. Petit-fils d’agriculteurs, Wauters décrit un monde lent et replié sur lui-même, abordant aussi les tensions communautaires entre flamands et wallons avec un style documentaire.

📝 Ce livre est surtout une ode à l’écriture, un besoin vital pour l’auteur, qui lui permet d’exister autrement, de ressusciter le passé et de se relier aux autres. La lecture est un refuge, l’écriture lui permettant d'entrer en contact avec le monde, tout en étant source de solitude.

🌿 Ce texte, décousu et inégal (certains passages sont percutants, d’autres plus ennuyeux), est un petit bonbon parfois acide, doux-amer ou rugueux, qui gratte le palais et sent l’herbe fraîchement coupée. Ce livre est un retour au source. Si vous cherchez un livre qui parle d'enfance, d'introspection (et du plat pays), celui-ci est incontournable! 

Chronique à lire en entier sur www.atempsperdu.net

⭐️⭐️⭐️⭐️

#antoinewauters #souvenirs #littératurebelge #roman #bookstagrambelgique #reflexionsurlecriture #auteurbelge
    #AntoineWauters #Lepluscourtchemin #littératureb #AntoineWauters 
#Lepluscourtchemin
#littératurebelge
    #letemps de lire un #romangraphique 📚💭🗯️

#LeSecretDesBonbonsPamplemousse de @cam.monceaux et @virgoandviny aux @collectioninari @robert_laffont 

ALERTE : Ce livre est une petite #merveille ! 🚨❤️‍🩹

🍬 Le secret des bonbons pamplemousse est un roman graphique aux couleurs acidulées et au goût doux-amer.

🍡 Le livre raconte l’histoire d’une famille dans le japon rural. Après une longue absence d’un an, Mayumi revient dans sa famille, tenanciers d’une confiserie dans un petit village au bord de la mer. Au fil des pages, les secrets, les blessures et les bonheurs des uns et des autres sont dévoilés. La BD met en lumière, avec subtilité, les non-dits, le poids des attentes et des traditions dans une société japonaise encore conservatrice.

🐈‍⬛ Je m’attendais à lire une BD mignonne et jolie, somme toute assez légère… Or, rien n’est moins vrai ! Ce livre est beaucoup plus profond qu’il n’y parait. 
Le fait que le roman soit découpé en fonction du point de vue de chaque personnage rend la lecture très dynamique et addictive. Les réalités des différents générations s’entrechoquent et apprennent à cohabiter, chaque regard offre une nouvelle perspective.

🍙 Malgré les tons pastels tout doux, les sujets traités n’en sont pas moins sérieux (le deuil, l’homophobie, le non-désir d’enfant, les violences conjugales…). Le tout est amené avec beaucoup de délicatesse et de poésie, agrémenté par ailleurs d’anecdotes gourmandes sur la fabrication des “Konpeitô”, des petits bonbons japonais parfumés en forme de petite boule à piques. 

🫀 Si vous aimez les histoires de guérison, d’émancipation et de retour aux sources, foncez sur ce roman graphique ! En ce qui me concerne, c'est un coup de coeur 🤍

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

Critique à lire en entier sur www.atempsperdu.net

#bandedessinée #japon #culturejaponaise #konpeito #blogculture #bookstagram #bookstagrambelgique #bookstagrambelgium
    #JuliaKerninon #toucherlaterreferme #citation #JuliaKerninon #toucherlaterreferme #citation
    5 ouvrages pour explorer la question de la (non)pa 5 ouvrages pour explorer la question de la (non)parentalité !

Dans ces essais, les autrices dissèquent leur(s) choix de vie, et le vécu de la (non)parentalité (choisie ou pas). Leurs propos en un sens se rejoignent. Il me semble intéressant de les présenter ensemble, afin de mettre en lumière les liens entre ces différents parcours de vie et réflexions. En filigrane de chacun de ces essais, parfois très intimes, se dessine l’aspect social, collectif et politique des choix.

🐣 #ToucherLaTerreFerme, de #JuliaKerninon : 
L’autrice raconte sa sortie de la maternité, et cette impression fulgurante d’une renaissance comme d’un piège qui se referme. Submergée par la nostalgie et le bonheur, elle raconte son retour vers la terre ferme, où le passé et le présent cohabitent enfin paisiblement. La langue est belle et le propos vivant.

🌊 #Vieillefille, de Marie Kock : elle-même célibataire et sans enfant à 40 ans, #MarieKock explore dans ce livre la figure de la vieille fille. 1ère partie très documentée, seconde partie plus personnelle ; des questions à la fois existentielles et politiques sont explorées : la solitude, la liberté, la famille, le couple… Émouvant et nécessaire.

🤰#unsigrosventre de #CamilleFroidevauxMetterie : les femmes enceintes reprennent la place de sujet qui leur revient dans ce livre, à travers les témoignages de 30 femmes. La grossesse est disséquée, entre aliénation & moment clé de réappropriation du corps. Intéressant et nuancé, à compléter avec son 1er essai #UnCorpsASoi. 

🗻 #Avortée, de #PaulineHarmange : un texte important, pour le droit à l’IVG et le droit aux émotions (complexes et ambiguës) de celles qui le vivent. Simple et efficace !

↔️ #Letempsduchoix de #BettinaZourli : ni pamphlet anti-procréation, ni ouvrage de développement personnel, cet essai explore la question de la #maternité dans sa dimension politique. Sont analysées les injonctions contradictoires & les incohérences du système (quasi « obligation » d’enfanter… et d’en payer le prix fort). Sont proposées des solutions pour une réelle #justiceReproductive, permettant à toutes de faire des choix sereins.

Critiques sur www.atempsperdu.net 

@apauliner @juliakerninon
    #loctopusetmoi #erinhortle #quote #citation #books #loctopusetmoi #erinhortle #quote #citation #bookstagram #bookstagrabelgium #bookstagrabelgique
    📚 Prendre #letempsdelire le premier roman d’E 📚 Prendre #letempsdelire le premier roman d’Erin Hortle, « L’octopus et moi » pour être touchée au plus profond de soi. Une histoire de lien entre les espèces animales et humaines. Une histoire d’égarement, de souffrance et de réconciliation avec son corps. 

🫶 Et surtout prendre le temps d’écrire à son sujet car il s’agit de ma meilleure lecture de 2023 ! 

✨ « Le Sydney Herald Tribune a parlé d’une entrée en littérature unique et inclassable. La plongée dans les premières pages est en effet tellement unique qu’elle en est perturbante (…) mais je vous promets que la suite en vaut la peine ! Et puis la déstabilisation c’est ce qui permet le changement. »

🐙 « Ce qui fait de ce roman une réussite et qui le rend extrêmement touchant c’est l’exploration des interconnexions entre l’espèce animale et l’espèce humaine. (…) j’ai facilement et rapidement pu m’identifier à Lucy par son expérience du corps féminin. Et voila que j’ai pu m’identifier à une femelle octopus. (…) c’est donc aussi une histoire de sororité qui ne connaît pas de frontière. »

📖Et vous ? Vous l’avez-lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

🖋️ L’avis de Jeanne est à retrouver en entier sur le blog : www.atempsperdu.net (Lien en bio ✨)

#newblogpost #erinhortle #octopusetmoi #editionsdalva #bookstagram #bookstagrambelgium #feminism
    Le temps d’une pièce de théâtre 🎭 #LaTrag Le temps d’une pièce de théâtre 🎭 
#LaTragedieComique au @theatredepochebruxelles 
Jusqu’au 28 avril 
Crédit photo : Stephan Gaillochon 

🔥 La Tragédie comique, d’ #YvesHunstad et #EveBonfanti datant de 1988, est rejouée au Théâtre de Poche en ce mois d’avril. Et c’est un MUST SEE ! Cette pièce a été traduite en plusieurs langues et jouée des centaines de fois… Et je comprends pourquoi. Malgré les 35 années qui nous séparent de sa création, elle n’a pas pris une ride.

🎭 Et si tous les personnages de théâtre existaient avant même que les pièces ne soient écrites ? Et si tous ces personnages attendaient juste dans les limbes qu’un dramaturge et un acteur ne les adopte ?

🤡 Yves Hunstad, clown fantasque, est possédé, pendant près de 2h, à la fois par un personnage de théâtre malicieux et son acteur terrifié. Les deux identités s’entremêlent, se confondent, l’un soutient l’autre. Le public se voit aussi comme dans un miroir, immergé et sollicité, hilare, ayant aussi un rôle propre dans la pièce.

🪞 Malice, douceur et tendresse font passer le temps sans qu’on le ressente (malgré que le personnage nous rappelle régulièrement que nos secondes sont comptées). Une déclaration d’amour au théâtre et à la fiction, qui a bien mérité sa « standing ovation » hier soir !

Article à lire en entier sur www.atempsperdu.net 

#yveshunstad #theatre #theatredepoche #theatrecontemporain #blogculture #avoirabruxelles @eve.bonfanti
    📚📚📚 📚📚📚
    #Letempsdunfilm 🍿 FOCUS : #PoorThings, de #yor #Letempsdunfilm 🍿 
FOCUS : #PoorThings, de #yorgoslanthimos Métaphore d'une émancipation féminine ? ⚠️

🧠 #BellaBaxter, création, prise pour fille du Dr. Godwin Baxter, est une enfant dans un corps de femme. A l’exception de son corps déjà développé, Bella a donc tout d’une tabula rasa. En passant à travers différents stades du développement à vitesse grand V, Bella est rapidement habitée par le désir de quitter la maison de « God » et de voir ce que le monde a à lui offrir. S’en suit donc pour Bella la découverte du monde, d’elle-même et de ses désirs. Ce qui ne s'avère pas de tout repos étant donné la brutalité de la société patriarcale ainsi que la violence et la bêtise des hommes auxquels elle se trouve confrontée.

✍🏼 L'avis de Jeanne

"Yórgos Lánthimos, réalisateur de La Favorite et The Lobster, parmi d’autres, revient avec un nouveau film adapté du roman d’ #AlastairGray, sorti en 1992. Je n’écris pas cet avis à chaud mais il reste le même que lorsque je suis sortie de la salle après deux (longues) heures 20 de film et trois décrochage de mâchoires. Malgré un univers prometteur et une performance impressionnante d’ #EmmaStone, je suis profondément dérangée.

Soyons toutefois honnête, je n’ai pas été le voir dans l’idée de me divertir mais bien dans celle de me positionner dans la polarité suivante : soit Poor Things est le nouveau Barbie soit il est un étalage de fantasmes stéréotypés et foncièrement misogynes (mal) cachés sous un vernis pailleté prétendument féministe fait d’un fil rouge et de répliques qui n’ont de progressiste que leur surface. Soyons claires une nouvelle fois, je me positionne du côté de la seconde proposition."

A lire en entier sur www.atempsperdu.net 📎

Et vous qu'en pensez-vous ? #pauvrescréatures récit d’émancipation, réalité ou illusion ? 😁

#cinema #blogculture #film #critiquecine #critiquecinema
    Souvenir de la librairie Acqua alta à Venise 📚 Souvenir de la librairie Acqua alta à Venise 📚
    🎭 A voir au @theatrelepublic jusqu’au 23 mars 🎭 A voir au @theatrelepublic jusqu’au 23 mars 2024 : #PRIMAFACIE dans le cadre du Focus #LesBienveilleuses, d’après la pièce de la dramaturge #SuzieMiller
 
Interprétée magistralement par @mathilderaultactrice , l’histoire suit Tessa, avocate pénaliste à la brillante carrière, défendant souvent des agresseurs sexuels.
Tout bascule lorsqu’elle devient victime de viol, plongeant dans un système judiciaire qu’elle connaît trop bien. Tessa lutte, oscillant entre espoir et désillusion, exposant les failles de la machine légale.

La performance de la comédienne est captivante, ses émotions transpercent. Prima facie décortique le parcours des victimes avec subtilité, pointant du doigt les lacunes (béantes!) du système judiciaire.

À la fois didactique et percutante, la pièce sensibilise sur les conséquences du viol et les obstacles auxquels les victimes font face. Un appel à la prise de conscience et au changement ! A voir absolument. 🎭

⭐⭐⭐⭐⭐

Critique complète à lire sur www.atempsperdu.net

Copyright photo : @theatrelepublic 

#théâtre #theatrelepublic #agressionssexuelles #justicepourtoutes #metoo
    📚 #Letempsdelire Avis de Jo En vrac, quelques 📚 #Letempsdelire Avis de Jo

En vrac, quelques #lectures avec lesquelles j’ai terminé 2023.

✊🏿 L’autre moitié de soi, de #BritBennett 
L’histoire de deux jumelles afro-américaines, dans une Amérique qui peine à réparer et à laisser derrière elle la ségrégation. L’une reste dans sa ville natale, l’autre part et devient quelqu’un d’autre. Le livre aborde la question du racisme, du passing (que j'avais déjà découverte dans #BelleGreene d'Alexandra Lapierre et que je trouve fascinante)), de l’identité, en suivant une famille sur plusieurs générations. Une écriture contemporaine, acessible et agréable qui transporte et fait voyager, des personnages forts, des thèmes très actuels… Une très bonne lecture, même si je regrette seulement le rythme un peu lent et les chapitres un brin trop longs. 
⭐️⭐️⭐️

🌲La vie têtue de Juliette Rousseau

A la mort de sa soeur aînée, décédée d’un cancer à 33 ans, la narratrice nous livre un morceau de son histoire familiale, entre ruralité, précarité, douceur et violence.
Un texte court, des chapitres brefs, une écriture extrêmement poétique, une réflexion poignante sur la filiation, la transmission, la vie, la mort et ce qui les lie. Warning : soyez sûr.e.s d’avoir le coeur bien accroché ! 
⭐️⭐️⭐️⭐

🗝️ La familia grande de Camille Kouchner 

La familia grande est un récit qui passe au peigne fin une génération, une époque, un milieu social, un entre-soi élitiste et privilégié, celui d’une famille (très) élargie d’intellectuels (politologues, écrivain.e.s, féministes, profs d’unifs, médecins…) se gargarisant d’être libres. La liberté (de penser, de coucher, de parler), à n’importe quel prix. Camille Kouchner raconte l’ivresse, le bonheur, et puis la violence, l’hypocrisie, le rejet et la radiation définitive de celleux qui effritent le vernis de ce microsome.
Une écriture un peu confuse, très émotionnelle et touchante… Et surtout un immense courage !
⭐️⭐️⭐️⭐️

#lautremoitiedesoi #lafamiliagrande #lavietetue #camillekouchner #julietterousseau #roman #bookstagrambelgique #metooinceste #bookstagramfrance #pal2023 @juliette.mhrousseau @editionsduseuil @editions_cambourakis @editionsautrement
    "Ceux en qui j’avais confiance, ceux qui m’ont "Ceux en qui j’avais confiance, ceux qui m’ont quasiment élevée ne sont pas venus s’enquérir de ce qui s’était passé. Je ne les ai pas vus s’interroger. Se demander si eux aussi n’avaient pas un peu merdé. Je n’ai vu personne tenter de nous déculpabiliser, venir nous réconforter. Même après la mort de notre mère, leur silence sera notre prison."

#Lafamiliagrande #camillekouchner #quote #citation #bookstagram #bookstagrambelgique
    #letempsdelire 📚 #deslignesetdescailloux #pal20 #letempsdelire 📚
#deslignesetdescailloux #pal2024 

Comme d’habitude, @emma_clit excelle dans l’art de remettre l’église au milieu du village 🎯
Les dessins ne sont pas très beaux (sorry 😬), ce n’est pas une BD que l’on lit par plaisir esthétique… mais comme dans ses précédents albums, c’est le fond qui prime! Le contenu est extrêmement intéressant, didactique, implacable… c’est clair et limpide ! 

🐣 La plus grosse partie de cet album est consacrée à la question (ou plutôt au business) de l’éducation positive. Elle explique très bien en quoi ce courant promeut avant tout l’individualisme, toujours en culpabilisant les parents -et surtout les mères (et la culpabilité, c’est rentable!). 

Emma déconstruit un bon nombre d’injonctions et propose d’autres possibles : 
🙅‍♀️ il ne s’agit pas de ne pas réfléchir à la parentalité, ni de se contenter des mêmes vieilles méthodes éducatives ad vitam aeternam, ni de regretter les coups de latte sur les doigts, ni d’ignorer les rapports de force qui se jouent entre enfants et adultes… (Emma nous invite d’ailleurs à garder cela en vue tout au long de sa BD)
🙋🏽‍♀️ mais de replacer la parentalité et l’enfance dans un contexte plus large. Et si, au lieu de de scruter chaque geste et chaque parole des parents, et si au lieu de tout faire peser sur les épaules de la famille nucléaire… on construisait ensemble une société permettant réellement aux enfants de bien grandir et aux adultes de les accompagner avec bienveillance ? 
Il s’agit avant tout d’imaginer un quotidien et un avenir (collectif) permettant cela ! (Ce qui demande, certes, une bonne dose d’optimisme et d’idéalisme 😅)

Inspirant, sourcé, politique et souvent drôle !

(À compléter en écoutant les épisodes du podcast @meta_de_choc sur l’éducation positive, qui expliquent très bien tous les rouages capitalistes, marketing -voir même parfois sectaires- qui se cachent derrière cette idéologie) 

⭐️⭐️⭐️⭐️

#educationpositive #emmaclit #deslignesetdescailloux #romangraphique #bd #feminisme #livrefeministe #parentalite #bookstagrambelgique @massot_editions #massoteditions
    « Donner la vie quand on porte la mort m’a imm « Donner la vie quand on porte la mort m’a immédiatement semblé impossible. J’appartenais tout entière à mon deuil. Mais j’aurais voulu dire oui, ne plus être celle qui traîne une morte derrière elle à chaque instant. J’aurais voulu être celle qui nourrit, qui porte en soi, qui laisse mûrir. J’aurais voulu fabriquer la vie pour maman, pour mon père, pour la forêt, pour le hameau. Pour toi aussi. Pour qu’une présence vienne tenir la main à ton absence et leur recoudre l’existence, même un tout petit peu. »

La vie têtue, Juliette Rousseau 
Page 71

#lavietetue #julietterousseau #editioncambourakis @editions_cambourakis #premierroman #citations #citation #words
    📚📖 #letempsdelire #lecture de Jo #ouestumon 📚📖 #letempsdelire  #lecture de Jo
#ouestumondeadmirable #beautifulworldwhereareyou 

Pendant toute ma lecture, j’ai été tiraillée entre un ennui profond et une vague curiosité… entre l’envie d’abandonner et celle de comprendre où les personnages voulaient en venir. Alice, Eileen, Simon et Félix sont assez énervants, ils sont nombrilistes, instables (et un brin pleurnicheurs). Il ne se passe pas grand chose : le temps passe, le quotidien est maussade, les protagonistes travaillent, dépriment, se lamentent, boivent, fument et couchent ensemble (les scènes de sexe, très bien écrites, sont d’ailleurs tellement nombreuses qu’elles en deviennent extrêmement ennuyeuses). 

Ce qui tient en haleine, c’est l’écriture à la fois hyper réaliste et ultra épurée de Sally Rooney, les descriptions froides et précises, qui dessinent un quotidien et une époque. Elle dépeint une génération de #millenials désabusée, dans laquelle je ne me reconnais qu’à moitié (et qui me désespère un brin, j’espère en un sens que ce portrait n’est pas aussi réaliste qu’il semble l’être). 
Au final, j’ai retrouvé dans ce livre ce que j’avais aimé dans #NormalPeople : des personnages imparfaits, des relations compliquées qui se construisent petit à petit, une ambiance mélancolique, un texte très visuel, des idées et des questionnements dans lesquels je me retrouve, sur differentes thématiques : l’âge adulte, l’individualisme, la maternité, le milieu littéraire… (mis à part les réflexions sur la foi catholique de Simon, qui m’ont totalement indifférée, mais qui ont probablement pour vocation de toucher un public plutôt anglo-saxon). 

J’ai moins aimé les échanges de lettres entre les deux filles, leurs écrits m’ont semblé pompeux, un peu perchés, pas naturels. Je n’ai pas cru en leur amitié. 
J’ai aimé le moment où les personnages se retrouvent et sortent de leur quotidien. Leurs liens deviennent palpables, moins ampoulés.

En bref: un livre ennuyeux qui se laisse lire, avec quelques passages d’une extrême lucidité qui donnent envie de voir le tableau en entier. Je pense qu’il s’agit du (deuxième et) dernier #SallyRooney que je lirais.

⭐️⭐️⭐️

👀 Et vous, vous avez déjà lu Sally Rooney ?
    #letempsdunfilm Les 10 films que j'ai préféré #letempsdunfilm

Les 10 films que j'ai préféré voir au #cinéma cette année, 2ème partie ! (première partie à découvrir dans une publication précédente.

#cinéma
#rienaperdre #oppenheimer #leregneanimal #aftersun #thefabelmans #cinemafrancais #2023inmovies #blogculture
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Je travaille donc je suis

13 February 2024

“Du milieu de la tempête qui me déracine, me dépossède de mon identité, je veux parfois revenir à l’origine — à mon origine” — Roland Barthes

Un monde de possibles

Quand j’avais 7 ans je voulais être serveuse dans le futur restaurant italien de ma meilleure amie de l’époque. L’année d’avant je pense avoir voulu être chanteuse. J’étais une grande fan d’Avril Lavigne. L’année d’après je pense que je voulais de nouveau être chanteuse, ou peut-être autre chose, je ne sais plus. Je rêvais au gré de mes passions du moment.

Je pensais surtout au monde de folie que j’allais inventer dans les Sims le vendredi après l’école, à la pièce de théâtre que j’allais créer le week-end suivant, au nouveau livre que j’allais lire, au nouveau poster que j’allais accrocher au mur de ma chambre, aux nouvelles phrases que j’écrirais dans mon journal intime. Le futur se résumait alors à une succession d’activités et d’apprentissages. J’avais la tête dans les nuages.

J’ai vécu mon enfance dans une stabilité relative et certainement dans la sécurité. Je suis entrée à l’école secondaire et cette année-là je me rêvais future styliste. J’étais en effet passionnée par mon nouveau jeu PC qui se déroulait dans une école de mode. Encore une nouvelle passion mais à une différence près, cette fois j’y croyais, j’étudierai la mode à Harvard. A ce projet on me répondit que je n’y connaissais rien et qu’Harvard n’avait certainement pas de programme de mode. Harvard, c’était du trop haut niveau pour ce que je voulais faire.

Le métier de styliste représentait le monde de mon enfance, fait de rêve et de passion. Fait d’une vie sans contrainte dans laquelle j’avais envie de tout et de rien. Harvard représentait l’image que je me faisais du monde des adultes, l’université, le travail, les responsabilités. Là où je ne me représentais pas tout à fait ce qu’était réellement le monde de la mode, Harvard, de par son existence, était une façon pour moi d’adapter mon rêve et ma passion de l’époque à la réalité, d’en faire un métier.

Cette remarque est le premier élément qui m’a fait rentrer dans le moule. J’ai commencé à diminuer l’ampleur de mes rêves. J’ai réduit ma capacité à m’imaginer, à me réinventer. De fille, sœur, cousine, amie, chanteuse, rêveuse, joueuse, lectrice, écrivaine, actrice, dessinatrice, danseuse, cuisinière, je suis passé à bonne élève ensuite étudiante, future psychologue, en recherche d’emploi et enfin psychologue.

Sans m’en rendre compte, mon identité ne se définissait plus par sa multiplicité. Comme atrophiée, m’en voilà réduite à une identité singulière, celle de mon travail, de ma valeur sur le marché professionnel. Mais où suis-je passée ?

Le voyage de Chihiro, ode à l’identité

En rédigeant cet article, j’ai visionné le film d’animation japonais Le voyage de Chihiro écrit et réalisé par Hayao Miyazaki. Coïncidence (ou pas), la symbolique du travail et de la perte d’identité y est omniprésente.

Dans ce récit onirique et hautement allégorique, la jeune Chihiro est confrontée, certainement pour la première fois, au monde du travail. A la sortie de l’enfance, la voilà qui supplie pour un emploi à la tyrannique, imposante et effrayante Yubaba qui règne d’une main de fer sur « Les bains » et tous ses employés. Yubaba s’est donné comme ligne conductrice de toujours donner du travail à celui ou celle qui lui en demande, à une seule condition, Chihiro doit accepter de perdre son nom.

Yubaba garde la main mise sur ses employés (allons jusqu’à dire esclaves) en leur volant leur identité. Chihiro sera désormais réduite à « Sen ». Le terme « réduire » est ici adéquat et révélateur, puisque Chihiro est composé en japonais de deux kanjis « SEN » et « JIN », Yubaba la réduit en lui volant le second. Tant que Sen oublie son identité, elle ne pourra pas rentrer chez elle. Yubaba maintient son pouvoir sur elle en gardant une partie de son identité en otage. Mais où est passée la petite Chihiro ?

Qu’est-ce qui pousse cette enfant à aller chercher du travail ? Ne peut-elle pas trouver une alternative ? Pas dans ce monde-là. Chihiro n’a d’autre choix que de travailler pour survivre dans cet univers inconnu, à la fois menaçant, dangereux, fascinant et merveilleux. Le travail équivaut à sa survie mais elle doit supplier Yubaba pour qu’elle lui donne un emploi.

J’ai perdu une partie de mes rêves et une partie de la personne que j’étais. Chihiro a perdu une partie de son nom et elle supplie pour qu’on lui donne un emploi et qu’elle puisse survivre. J’en suis arrivée à une forme de supplication interne pour un emploi, pour lequel je suis pourtant qualifiée, afin de pouvoir payer mon loyer. Nous semblons nous perdre dans la quête d’un travail indispensable qui menace pourtant de morceler notre identité.

L’insaisissable concept d’identité

Comme le dit Amin Maalouf dans Les identités meurtrières, le mot « identité » est traître. C’est un mot devenu tellement limpide que nous pensons le saisir parfaitement. Sa définition nous semble claire. Pourtant, le concept d’identité n’a jamais été aussi vague et fuyant.

Dans le sens commun, nous rapportons l’identité, comme je l’ai fait plus haut, à nos nom et prénom. Mais aussi à ce qui nous individualise les uns des autres. Mon identité est la façon dont je me définis et elle est constituée par mes différentes appartenances (religieuse, ethnique, professionnelle, nationale, idéologique, politique, etc.) Mon identité ne sera jamais complètement identique à celle d’un.e autre. Elle me différencie et me permet de différencier.

Mon identité serait donc la constante temporelle qui me permet de me différencier d’autrui, qui m’individualise aux yeux d’une société qui recherche peut-être parfois un peu trop l’uniformité. Constante qui n’est pas pour autant dénuée d’évolution. Je construis mon identité au fil des âges et elle me permet, durant ce processus, de me rappeler qui je suis et ce à quoi je m’identifie. Idem. Je reste la même. Mais toujours en évolution.

Pluralité de l’identité : un mythe ?

Au fil des ans et de mon entrée, de plus en plus prononcée, dans le monde des adultes (dit aussi le monde du travail), j’ai souvent été confrontée au terme d’identité professionnelle. Celle-ci est définie par Claude Dubar, sociologue français, comme « le fait de se définir à partir des caractéristiques de son travail, de ses réalisations professionnelles, compétences professionnelles et de l’appartenance à un groupe professionnel ». Rien de mal, me direz-vous, à se définir selon sa profession. En effet, si mon identité professionnelle n’était qu’une facette de qui je suis, je n’y verrais pas d’inconvénient. Mais est-ce vraiment possible ? L’identité professionnelle peut-elle être considéré comme distincte du reste de mon identité ?

« L’identité ne se compartimente pas, elle ne se répartit ni par moitiés, ni par tiers, ni par plages cloisonnées. Je n’ai pas plusieurs identités, j’en ai une seule, faite de tous les éléments qui l’ont façonnée, selon un dosage particulier qui n’est jamais le même d’une personne à l’autre. » — Amin Maalouf

L’orientation scolaire, l’entrée dans le monde du travail et tous mes choix professionnels viennent nourrir mon identité en tant que telle. « L’identité ne se compartimente pas ». Mon identité professionnelle n’est donc pas une entité séparable de « qui je suis » ; elle vient compléter toutes les facettes déjà existantes de ma personne. Elle enrichit la façon dont je me définis. Alors pourquoi ai-je l’impression qu’il n’y a plus qu’elle ? Pourquoi mon identité professionnelle vient-elle se substituer à tous les autres éléments qui me constituent ?

La « valeur travail »

« Que fais-tu dans la vie ? » Jusqu’à il y a quelques mois, à cette question, je répondais : « je cherche du travail ». Ce qui n’était pas faux. Je passais la majeure partie de mes journées à éplucher les sites d’offres d’emploi, à lire et relire les mêmes annonces dix fois parce que rien de nouveau n’apparaissait et à me demander si j’allais postuler à telle ou telle annonce parce que je ne savais pas si ça me plaisait vraiment mais « il faut que je trouve un travail ! ». Une partie de mon temps était également consacré à me morfondre dans mon fauteuil sous mes couvertures, à boire de la tisane et à pleurer toutes les larmes de mon corps parce que « je ne vais jamais trouver de travail, je suis nulle, je vais passer ma vie à rien faire et je vais finir au chômage ».

Je n’avais pas d’emploi, je n’étais plus étudiante. Ma personne se résumait à mon statut social (qui me semblait tellement peu enviable) : en recherche d’emploi. Voilà la façon dont je me définissais. Je n’étais finalement pas loin du statut de Chihiro, cité plus haut, j’aurai donné n’importe quoi pour trouver un emploi, quitte à devoir supplier. Tout pour retrouver de la valeur aux yeux des autres et un statut social.

« Le travail occupe une place essentielle dans nos sociétés, même par son absence. » — Dominique Royer

Pourtant, en dehors de cette quête interminable pour un travail, je lisais énormément, je prenais le temps de voir mes amis et ma famille, je me suis remise à écrire, je prenais le temps de ne rien faire, j’ai voyagé, j’ai contemplé la vie et les gens autour de moi, j’ai pris du temps pour moi. Les réponses possibles à la question « Que fais-tu dans la vie ? » étaient donc, en réalité, nombreuses et variées. Pourtant, j’ai choisis de répondre relativement à ma position professionnelle. J’ai été conditionnée à répondre de cette manière et à placer le travail au centre de mon identité.

La « valeur travail » est avant tout un concept économique. Il définit la valeur d’un objet en rapport à la quantité de travail direct et indirect nécessaire à sa fabrication. Nous pouvons toutefois comprendre le terme « valeur travail » également dans un sens idéologique comme la valorisation du travail au sein de notre société.

« C’est à cette « valeur travail » que l’emploi doit aujourd’hui son statut si particulier. C’est elle qui en a fait la source quasi-exclusive du lien social, de l’estime de soi, de l’utilité et de la reconnaissance sociale » — Baptiste Mylondo

L’histoire de la place du travail en occident et l’évolution de ce concept pourrait faire l’objet d’un article à part entière (je sens que si je me lance là-dedans je n’aurais jamais fini et j’aurai un article de la longueur d’une thèse !) Je ne vais donc pas m’y aventurer ici. Ce qu’il me semble important de repérer est cette valorisation de la sphère professionnelle aux dépends du reste. Alors oui, bien sûr, les mentalités changent et d’autres voix se font entendre, mais le conditionnement est tel que changer ma réponse à « Que fais-tu dans la vie ? » est plus ardu que prévu.

Au-delà du « faire », prendre le temps de se retrouver

Ou peut-être que le problème remonte à plus loin. Peut-être qu’avant de vouloir changer la réponse à cette question nous devrions changer la question en elle-même. Parce que faut-il réellement faire quelque chose dans sa vie et même faire quelque chose DE sa vie (car j’ai bien trop souvent tendance à dire « je ne fais rien de ma vie ! »).

Etonnamment, cette réflexion me ramène à ma lecture du moment, Thérapie Existentielle de Irvin Yalom (bon peut-être pas si étonnant que ça, ma lecture a potentiellement orienté la direction qu’a pris cet article). Il y parle en effet brièvement de Florence Kluckholm et de sa classification anthropologique des valeurs selon trois catégories : « être », « être-en-devenir » et « faire ». « L’orientation « faire » privilégie les réalisation mesurables au moyen de normes extérieures à l’individu ». Et Irvin Yalom enchaîne :

« La culture contemporaine américaine conservatrice, avec les priorités qu’elle apporte à la sphère professionnelle et à l’activité, constitue un exemple type de cette culture du « faire » poussée à l’extrême ».

Cette réflexion me semble facilement applicable à notre culture également. Alors, pour sortir de cette survalorisation du travail, de l’emploi, du « faire », ne commencerions-nous pas à poser la question « Qui es-tu ? »

Sources et ressources

Hayao Miyazaki, de Edwood

Amin Maalouf, Les Identités meurtrières

Faut-il remettre le travail au cœur de la société ?, de Guillaume Plaisance

Qu’en est-il de la « valeur travail » dans notre société contemporaine ?, de Dominique Royer

Pour en finir avec la valeur travail, de Baptiste Mylondo et Sarah Lefèvre

Article rédigé par : Jeanne — 2021

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Temps et société  / Travail

Jeanne
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  • atemps_perdu

    2 bruxelloises qui donnent leur avis sur tout 👯‍♀️🇧🇪 Prendre le temps de : lire, écrire, aller au théâtre, au cinéma, voir des expos…

    atemps_perdu
    Lectures d’été 2024 - Juillet ☀️📚 🍋 Lectures d’été 2024 - Juillet ☀️📚

🍋 #Lemon de Kwon Yeo-Sun : une couverture acidulée et seulement une centaine de pages pour ce thriller aux accents de réflexion existentielle. Qui a tué la sœur de Da-eon ? Comment traverse-t-on l’onde de choc du deuil ? 

⭐️⭐️⭐️

🌸 #monsieuribrahimetlesfleursducoran de Eric-Emmanuel Schmitt : court roman aux allures de conte initiatique qui nous emmène au-delà des apparences. Là où tout lien se solidifie, entre les failles et au quotidien. Comment la relation entre le jeune garçon juif et le vieil épicier arabe va-t-elle évoluer ? 

⭐️⭐️⭐️

🌹 #rebecca de Daphné Du Maurier : un livre qu’on ne lâche pas. Toujours à la frontière entre le mystique et nos certitudes. L’écriture est fluide, subtile et n’a pas pris une ride. La nouvelle épouse de Max De Winter va-t-elle réussir à prendre sa place dans le manoir de Manderley ? Là où Rebecca hante encore les lieux.

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️❤️

🎂#lefestin de Margaret Kennedy : une plume acerbe, comique et pointue pour cet autre livre qu’on ne peut pas lâcher. Une pension de famille en Cornouailles, au bord d’une crique, 1947. Comment va se dérouler la semaine des pensionnaires hétéroclites avant qu’une fissure ne fasse s’effondrer la falaise sur la pension ?

⭐️⭐️⭐️⭐️

👑 #pauvrefolle de Chloé Delaume : une plongée incisive, vivante et originale dans l’expérience des liens qui poussent à bout. Clotilde Mélisse décortique sa relation avec Guillaume au regard des épisodes qu’elle a traversé comme le féminicide parental ou son diagnostic de bipolarité. Va-t-elle continuer à poursuivre cette relation addictive ? 

⭐️⭐️⭐️⭐️

🖋️ Article à lire en entier sur www.atempsperdu.net (lien en bio)
    #rebecca #daphnedumaurier #quote #rebecca #daphnedumaurier #quote
    #LeTempsDeLire #LePlusCourtChemin de @antoinewaute #LeTempsDeLire #LePlusCourtChemin de @antoinewauters 

🍯 « Ce livre est né d’une question : que se passe-t-il lorsqu’un auteur, qui a beaucoup écrit sur l’enfance, remonte le fil d’argent de sa propre #enfance ?»

🌾 Le nouveau livre d'Antoine Wauters est à mi-chemin entre le roman, l’essai, le journal intime et le recueil de poèmes. C'est un témoignage personnel sur ses souvenirs d’enfance dans la campagne ardennaise belge. Les réflexions de Wauters, sans fil rouge, sont empreintes de douceur, nostalgie et poésie. Chaque page dissèque les petits riens de la vie quotidienne avec une écriture sensorielle, évoquant textures, couleurs et odeurs (fruits, fleurs... et purin).

🪰 L’auteur, qui grandi dans les années 80, nous fait voyager dans une époque révolue où le temps et l’espace avaient une autre dimension. Ses souvenirs d’objets et jeux d’autrefois se mêlent à ceux du lecteur. 

🍒 Le livre offre aussi une immersion dans le monde rural wallon, avec son authenticité, sa quiétude, ses traditions, mais aussi sa dureté et précarité. Petit-fils d’agriculteurs, Wauters décrit un monde lent et replié sur lui-même, abordant aussi les tensions communautaires entre flamands et wallons avec un style documentaire.

📝 Ce livre est surtout une ode à l’écriture, un besoin vital pour l’auteur, qui lui permet d’exister autrement, de ressusciter le passé et de se relier aux autres. La lecture est un refuge, l’écriture lui permettant d'entrer en contact avec le monde, tout en étant source de solitude.

🌿 Ce texte, décousu et inégal (certains passages sont percutants, d’autres plus ennuyeux), est un petit bonbon parfois acide, doux-amer ou rugueux, qui gratte le palais et sent l’herbe fraîchement coupée. Ce livre est un retour au source. Si vous cherchez un livre qui parle d'enfance, d'introspection (et du plat pays), celui-ci est incontournable! 

Chronique à lire en entier sur www.atempsperdu.net

⭐️⭐️⭐️⭐️

#antoinewauters #souvenirs #littératurebelge #roman #bookstagrambelgique #reflexionsurlecriture #auteurbelge
    #AntoineWauters #Lepluscourtchemin #littératureb #AntoineWauters 
#Lepluscourtchemin
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    #letemps de lire un #romangraphique 📚💭🗯️

#LeSecretDesBonbonsPamplemousse de @cam.monceaux et @virgoandviny aux @collectioninari @robert_laffont 

ALERTE : Ce livre est une petite #merveille ! 🚨❤️‍🩹

🍬 Le secret des bonbons pamplemousse est un roman graphique aux couleurs acidulées et au goût doux-amer.

🍡 Le livre raconte l’histoire d’une famille dans le japon rural. Après une longue absence d’un an, Mayumi revient dans sa famille, tenanciers d’une confiserie dans un petit village au bord de la mer. Au fil des pages, les secrets, les blessures et les bonheurs des uns et des autres sont dévoilés. La BD met en lumière, avec subtilité, les non-dits, le poids des attentes et des traditions dans une société japonaise encore conservatrice.

🐈‍⬛ Je m’attendais à lire une BD mignonne et jolie, somme toute assez légère… Or, rien n’est moins vrai ! Ce livre est beaucoup plus profond qu’il n’y parait. 
Le fait que le roman soit découpé en fonction du point de vue de chaque personnage rend la lecture très dynamique et addictive. Les réalités des différents générations s’entrechoquent et apprennent à cohabiter, chaque regard offre une nouvelle perspective.

🍙 Malgré les tons pastels tout doux, les sujets traités n’en sont pas moins sérieux (le deuil, l’homophobie, le non-désir d’enfant, les violences conjugales…). Le tout est amené avec beaucoup de délicatesse et de poésie, agrémenté par ailleurs d’anecdotes gourmandes sur la fabrication des “Konpeitô”, des petits bonbons japonais parfumés en forme de petite boule à piques. 

🫀 Si vous aimez les histoires de guérison, d’émancipation et de retour aux sources, foncez sur ce roman graphique ! En ce qui me concerne, c'est un coup de coeur 🤍

⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️

Critique à lire en entier sur www.atempsperdu.net

#bandedessinée #japon #culturejaponaise #konpeito #blogculture #bookstagram #bookstagrambelgique #bookstagrambelgium
    #JuliaKerninon #toucherlaterreferme #citation #JuliaKerninon #toucherlaterreferme #citation
    5 ouvrages pour explorer la question de la (non)pa 5 ouvrages pour explorer la question de la (non)parentalité !

Dans ces essais, les autrices dissèquent leur(s) choix de vie, et le vécu de la (non)parentalité (choisie ou pas). Leurs propos en un sens se rejoignent. Il me semble intéressant de les présenter ensemble, afin de mettre en lumière les liens entre ces différents parcours de vie et réflexions. En filigrane de chacun de ces essais, parfois très intimes, se dessine l’aspect social, collectif et politique des choix.

🐣 #ToucherLaTerreFerme, de #JuliaKerninon : 
L’autrice raconte sa sortie de la maternité, et cette impression fulgurante d’une renaissance comme d’un piège qui se referme. Submergée par la nostalgie et le bonheur, elle raconte son retour vers la terre ferme, où le passé et le présent cohabitent enfin paisiblement. La langue est belle et le propos vivant.

🌊 #Vieillefille, de Marie Kock : elle-même célibataire et sans enfant à 40 ans, #MarieKock explore dans ce livre la figure de la vieille fille. 1ère partie très documentée, seconde partie plus personnelle ; des questions à la fois existentielles et politiques sont explorées : la solitude, la liberté, la famille, le couple… Émouvant et nécessaire.

🤰#unsigrosventre de #CamilleFroidevauxMetterie : les femmes enceintes reprennent la place de sujet qui leur revient dans ce livre, à travers les témoignages de 30 femmes. La grossesse est disséquée, entre aliénation & moment clé de réappropriation du corps. Intéressant et nuancé, à compléter avec son 1er essai #UnCorpsASoi. 

🗻 #Avortée, de #PaulineHarmange : un texte important, pour le droit à l’IVG et le droit aux émotions (complexes et ambiguës) de celles qui le vivent. Simple et efficace !

↔️ #Letempsduchoix de #BettinaZourli : ni pamphlet anti-procréation, ni ouvrage de développement personnel, cet essai explore la question de la #maternité dans sa dimension politique. Sont analysées les injonctions contradictoires & les incohérences du système (quasi « obligation » d’enfanter… et d’en payer le prix fort). Sont proposées des solutions pour une réelle #justiceReproductive, permettant à toutes de faire des choix sereins.

Critiques sur www.atempsperdu.net 

@apauliner @juliakerninon
    #loctopusetmoi #erinhortle #quote #citation #books #loctopusetmoi #erinhortle #quote #citation #bookstagram #bookstagrabelgium #bookstagrabelgique
    📚 Prendre #letempsdelire le premier roman d’E 📚 Prendre #letempsdelire le premier roman d’Erin Hortle, « L’octopus et moi » pour être touchée au plus profond de soi. Une histoire de lien entre les espèces animales et humaines. Une histoire d’égarement, de souffrance et de réconciliation avec son corps. 

🫶 Et surtout prendre le temps d’écrire à son sujet car il s’agit de ma meilleure lecture de 2023 ! 

✨ « Le Sydney Herald Tribune a parlé d’une entrée en littérature unique et inclassable. La plongée dans les premières pages est en effet tellement unique qu’elle en est perturbante (…) mais je vous promets que la suite en vaut la peine ! Et puis la déstabilisation c’est ce qui permet le changement. »

🐙 « Ce qui fait de ce roman une réussite et qui le rend extrêmement touchant c’est l’exploration des interconnexions entre l’espèce animale et l’espèce humaine. (…) j’ai facilement et rapidement pu m’identifier à Lucy par son expérience du corps féminin. Et voila que j’ai pu m’identifier à une femelle octopus. (…) c’est donc aussi une histoire de sororité qui ne connaît pas de frontière. »

📖Et vous ? Vous l’avez-lu ? Qu’en avez-vous pensé ?

🖋️ L’avis de Jeanne est à retrouver en entier sur le blog : www.atempsperdu.net (Lien en bio ✨)

#newblogpost #erinhortle #octopusetmoi #editionsdalva #bookstagram #bookstagrambelgium #feminism
    Le temps d’une pièce de théâtre 🎭 #LaTrag Le temps d’une pièce de théâtre 🎭 
#LaTragedieComique au @theatredepochebruxelles 
Jusqu’au 28 avril 
Crédit photo : Stephan Gaillochon 

🔥 La Tragédie comique, d’ #YvesHunstad et #EveBonfanti datant de 1988, est rejouée au Théâtre de Poche en ce mois d’avril. Et c’est un MUST SEE ! Cette pièce a été traduite en plusieurs langues et jouée des centaines de fois… Et je comprends pourquoi. Malgré les 35 années qui nous séparent de sa création, elle n’a pas pris une ride.

🎭 Et si tous les personnages de théâtre existaient avant même que les pièces ne soient écrites ? Et si tous ces personnages attendaient juste dans les limbes qu’un dramaturge et un acteur ne les adopte ?

🤡 Yves Hunstad, clown fantasque, est possédé, pendant près de 2h, à la fois par un personnage de théâtre malicieux et son acteur terrifié. Les deux identités s’entremêlent, se confondent, l’un soutient l’autre. Le public se voit aussi comme dans un miroir, immergé et sollicité, hilare, ayant aussi un rôle propre dans la pièce.

🪞 Malice, douceur et tendresse font passer le temps sans qu’on le ressente (malgré que le personnage nous rappelle régulièrement que nos secondes sont comptées). Une déclaration d’amour au théâtre et à la fiction, qui a bien mérité sa « standing ovation » hier soir !

Article à lire en entier sur www.atempsperdu.net 

#yveshunstad #theatre #theatredepoche #theatrecontemporain #blogculture #avoirabruxelles @eve.bonfanti
    📚📚📚 📚📚📚
    #Letempsdunfilm 🍿 FOCUS : #PoorThings, de #yor #Letempsdunfilm 🍿 
FOCUS : #PoorThings, de #yorgoslanthimos Métaphore d'une émancipation féminine ? ⚠️

🧠 #BellaBaxter, création, prise pour fille du Dr. Godwin Baxter, est une enfant dans un corps de femme. A l’exception de son corps déjà développé, Bella a donc tout d’une tabula rasa. En passant à travers différents stades du développement à vitesse grand V, Bella est rapidement habitée par le désir de quitter la maison de « God » et de voir ce que le monde a à lui offrir. S’en suit donc pour Bella la découverte du monde, d’elle-même et de ses désirs. Ce qui ne s'avère pas de tout repos étant donné la brutalité de la société patriarcale ainsi que la violence et la bêtise des hommes auxquels elle se trouve confrontée.

✍🏼 L'avis de Jeanne

"Yórgos Lánthimos, réalisateur de La Favorite et The Lobster, parmi d’autres, revient avec un nouveau film adapté du roman d’ #AlastairGray, sorti en 1992. Je n’écris pas cet avis à chaud mais il reste le même que lorsque je suis sortie de la salle après deux (longues) heures 20 de film et trois décrochage de mâchoires. Malgré un univers prometteur et une performance impressionnante d’ #EmmaStone, je suis profondément dérangée.

Soyons toutefois honnête, je n’ai pas été le voir dans l’idée de me divertir mais bien dans celle de me positionner dans la polarité suivante : soit Poor Things est le nouveau Barbie soit il est un étalage de fantasmes stéréotypés et foncièrement misogynes (mal) cachés sous un vernis pailleté prétendument féministe fait d’un fil rouge et de répliques qui n’ont de progressiste que leur surface. Soyons claires une nouvelle fois, je me positionne du côté de la seconde proposition."

A lire en entier sur www.atempsperdu.net 📎

Et vous qu'en pensez-vous ? #pauvrescréatures récit d’émancipation, réalité ou illusion ? 😁

#cinema #blogculture #film #critiquecine #critiquecinema
    Souvenir de la librairie Acqua alta à Venise 📚 Souvenir de la librairie Acqua alta à Venise 📚
    🎭 A voir au @theatrelepublic jusqu’au 23 mars 🎭 A voir au @theatrelepublic jusqu’au 23 mars 2024 : #PRIMAFACIE dans le cadre du Focus #LesBienveilleuses, d’après la pièce de la dramaturge #SuzieMiller
 
Interprétée magistralement par @mathilderaultactrice , l’histoire suit Tessa, avocate pénaliste à la brillante carrière, défendant souvent des agresseurs sexuels.
Tout bascule lorsqu’elle devient victime de viol, plongeant dans un système judiciaire qu’elle connaît trop bien. Tessa lutte, oscillant entre espoir et désillusion, exposant les failles de la machine légale.

La performance de la comédienne est captivante, ses émotions transpercent. Prima facie décortique le parcours des victimes avec subtilité, pointant du doigt les lacunes (béantes!) du système judiciaire.

À la fois didactique et percutante, la pièce sensibilise sur les conséquences du viol et les obstacles auxquels les victimes font face. Un appel à la prise de conscience et au changement ! A voir absolument. 🎭

⭐⭐⭐⭐⭐

Critique complète à lire sur www.atempsperdu.net

Copyright photo : @theatrelepublic 

#théâtre #theatrelepublic #agressionssexuelles #justicepourtoutes #metoo
    📚 #Letempsdelire Avis de Jo En vrac, quelques 📚 #Letempsdelire Avis de Jo

En vrac, quelques #lectures avec lesquelles j’ai terminé 2023.

✊🏿 L’autre moitié de soi, de #BritBennett 
L’histoire de deux jumelles afro-américaines, dans une Amérique qui peine à réparer et à laisser derrière elle la ségrégation. L’une reste dans sa ville natale, l’autre part et devient quelqu’un d’autre. Le livre aborde la question du racisme, du passing (que j'avais déjà découverte dans #BelleGreene d'Alexandra Lapierre et que je trouve fascinante)), de l’identité, en suivant une famille sur plusieurs générations. Une écriture contemporaine, acessible et agréable qui transporte et fait voyager, des personnages forts, des thèmes très actuels… Une très bonne lecture, même si je regrette seulement le rythme un peu lent et les chapitres un brin trop longs. 
⭐️⭐️⭐️

🌲La vie têtue de Juliette Rousseau

A la mort de sa soeur aînée, décédée d’un cancer à 33 ans, la narratrice nous livre un morceau de son histoire familiale, entre ruralité, précarité, douceur et violence.
Un texte court, des chapitres brefs, une écriture extrêmement poétique, une réflexion poignante sur la filiation, la transmission, la vie, la mort et ce qui les lie. Warning : soyez sûr.e.s d’avoir le coeur bien accroché ! 
⭐️⭐️⭐️⭐

🗝️ La familia grande de Camille Kouchner 

La familia grande est un récit qui passe au peigne fin une génération, une époque, un milieu social, un entre-soi élitiste et privilégié, celui d’une famille (très) élargie d’intellectuels (politologues, écrivain.e.s, féministes, profs d’unifs, médecins…) se gargarisant d’être libres. La liberté (de penser, de coucher, de parler), à n’importe quel prix. Camille Kouchner raconte l’ivresse, le bonheur, et puis la violence, l’hypocrisie, le rejet et la radiation définitive de celleux qui effritent le vernis de ce microsome.
Une écriture un peu confuse, très émotionnelle et touchante… Et surtout un immense courage !
⭐️⭐️⭐️⭐️

#lautremoitiedesoi #lafamiliagrande #lavietetue #camillekouchner #julietterousseau #roman #bookstagrambelgique #metooinceste #bookstagramfrance #pal2023 @juliette.mhrousseau @editionsduseuil @editions_cambourakis @editionsautrement
    "Ceux en qui j’avais confiance, ceux qui m’ont "Ceux en qui j’avais confiance, ceux qui m’ont quasiment élevée ne sont pas venus s’enquérir de ce qui s’était passé. Je ne les ai pas vus s’interroger. Se demander si eux aussi n’avaient pas un peu merdé. Je n’ai vu personne tenter de nous déculpabiliser, venir nous réconforter. Même après la mort de notre mère, leur silence sera notre prison."

#Lafamiliagrande #camillekouchner #quote #citation #bookstagram #bookstagrambelgique
    #letempsdelire 📚 #deslignesetdescailloux #pal20 #letempsdelire 📚
#deslignesetdescailloux #pal2024 

Comme d’habitude, @emma_clit excelle dans l’art de remettre l’église au milieu du village 🎯
Les dessins ne sont pas très beaux (sorry 😬), ce n’est pas une BD que l’on lit par plaisir esthétique… mais comme dans ses précédents albums, c’est le fond qui prime! Le contenu est extrêmement intéressant, didactique, implacable… c’est clair et limpide ! 

🐣 La plus grosse partie de cet album est consacrée à la question (ou plutôt au business) de l’éducation positive. Elle explique très bien en quoi ce courant promeut avant tout l’individualisme, toujours en culpabilisant les parents -et surtout les mères (et la culpabilité, c’est rentable!). 

Emma déconstruit un bon nombre d’injonctions et propose d’autres possibles : 
🙅‍♀️ il ne s’agit pas de ne pas réfléchir à la parentalité, ni de se contenter des mêmes vieilles méthodes éducatives ad vitam aeternam, ni de regretter les coups de latte sur les doigts, ni d’ignorer les rapports de force qui se jouent entre enfants et adultes… (Emma nous invite d’ailleurs à garder cela en vue tout au long de sa BD)
🙋🏽‍♀️ mais de replacer la parentalité et l’enfance dans un contexte plus large. Et si, au lieu de de scruter chaque geste et chaque parole des parents, et si au lieu de tout faire peser sur les épaules de la famille nucléaire… on construisait ensemble une société permettant réellement aux enfants de bien grandir et aux adultes de les accompagner avec bienveillance ? 
Il s’agit avant tout d’imaginer un quotidien et un avenir (collectif) permettant cela ! (Ce qui demande, certes, une bonne dose d’optimisme et d’idéalisme 😅)

Inspirant, sourcé, politique et souvent drôle !

(À compléter en écoutant les épisodes du podcast @meta_de_choc sur l’éducation positive, qui expliquent très bien tous les rouages capitalistes, marketing -voir même parfois sectaires- qui se cachent derrière cette idéologie) 

⭐️⭐️⭐️⭐️

#educationpositive #emmaclit #deslignesetdescailloux #romangraphique #bd #feminisme #livrefeministe #parentalite #bookstagrambelgique @massot_editions #massoteditions
    « Donner la vie quand on porte la mort m’a imm « Donner la vie quand on porte la mort m’a immédiatement semblé impossible. J’appartenais tout entière à mon deuil. Mais j’aurais voulu dire oui, ne plus être celle qui traîne une morte derrière elle à chaque instant. J’aurais voulu être celle qui nourrit, qui porte en soi, qui laisse mûrir. J’aurais voulu fabriquer la vie pour maman, pour mon père, pour la forêt, pour le hameau. Pour toi aussi. Pour qu’une présence vienne tenir la main à ton absence et leur recoudre l’existence, même un tout petit peu. »

La vie têtue, Juliette Rousseau 
Page 71

#lavietetue #julietterousseau #editioncambourakis @editions_cambourakis #premierroman #citations #citation #words
    📚📖 #letempsdelire #lecture de Jo #ouestumon 📚📖 #letempsdelire  #lecture de Jo
#ouestumondeadmirable #beautifulworldwhereareyou 

Pendant toute ma lecture, j’ai été tiraillée entre un ennui profond et une vague curiosité… entre l’envie d’abandonner et celle de comprendre où les personnages voulaient en venir. Alice, Eileen, Simon et Félix sont assez énervants, ils sont nombrilistes, instables (et un brin pleurnicheurs). Il ne se passe pas grand chose : le temps passe, le quotidien est maussade, les protagonistes travaillent, dépriment, se lamentent, boivent, fument et couchent ensemble (les scènes de sexe, très bien écrites, sont d’ailleurs tellement nombreuses qu’elles en deviennent extrêmement ennuyeuses). 

Ce qui tient en haleine, c’est l’écriture à la fois hyper réaliste et ultra épurée de Sally Rooney, les descriptions froides et précises, qui dessinent un quotidien et une époque. Elle dépeint une génération de #millenials désabusée, dans laquelle je ne me reconnais qu’à moitié (et qui me désespère un brin, j’espère en un sens que ce portrait n’est pas aussi réaliste qu’il semble l’être). 
Au final, j’ai retrouvé dans ce livre ce que j’avais aimé dans #NormalPeople : des personnages imparfaits, des relations compliquées qui se construisent petit à petit, une ambiance mélancolique, un texte très visuel, des idées et des questionnements dans lesquels je me retrouve, sur differentes thématiques : l’âge adulte, l’individualisme, la maternité, le milieu littéraire… (mis à part les réflexions sur la foi catholique de Simon, qui m’ont totalement indifférée, mais qui ont probablement pour vocation de toucher un public plutôt anglo-saxon). 

J’ai moins aimé les échanges de lettres entre les deux filles, leurs écrits m’ont semblé pompeux, un peu perchés, pas naturels. Je n’ai pas cru en leur amitié. 
J’ai aimé le moment où les personnages se retrouvent et sortent de leur quotidien. Leurs liens deviennent palpables, moins ampoulés.

En bref: un livre ennuyeux qui se laisse lire, avec quelques passages d’une extrême lucidité qui donnent envie de voir le tableau en entier. Je pense qu’il s’agit du (deuxième et) dernier #SallyRooney que je lirais.

⭐️⭐️⭐️

👀 Et vous, vous avez déjà lu Sally Rooney ?
    #letempsdunfilm Les 10 films que j'ai préféré #letempsdunfilm

Les 10 films que j'ai préféré voir au #cinéma cette année, 2ème partie ! (première partie à découvrir dans une publication précédente.

#cinéma
#rienaperdre #oppenheimer #leregneanimal #aftersun #thefabelmans #cinemafrancais #2023inmovies #blogculture
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