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  • À temps perdu est un blog société et culture, né pendant le confinement de mars 2020. Sur ce blog, nous partageons des réflexions politiques et personnelles sur la manière dont on considère le temps et dont on l’occupe.

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Regardons les vieux dans les yeux

12 May 2020

“Vieillir reste pour l’instant ce qu’on a trouvé de mieux pour ne pas mourir.”

Guy Bedos

Aujourd’hui, je suis triste et un peu énervée. À la télévision, des experts parlent encore des vieux : ces vieux qui meurent dans des EPHAD, seuls, ces vieux qui « sont presque les seuls à mourir, donc pas d’inquiétudes », ces vieux qui feraient mieux de rester confinés les 3 prochaines années pour ne pas « sacrifier la vie des jeunes ». Ces mots me remplissent d’indignation.

J’écris cet article en tant « qu’enfant de vieux ». Par « enfant de vieux », j’entends que mes parents m’ont eu tard.

Je suis la petite dernière. Mes parents ont tous deux eu des enfants bien avant ma naissance. J’ai une génération d’écart avec mes demi-sœurs et mes cousin-e-s. En tant qu’ « enfant de vieux », j’ai été élevée par des parents expérimentés, tranquilles. Un savoureux mélange de confiance et de mise en garde (« les bêtises, on a déjà donné ! »). J’ai grandi avec d’autres références : Jean Ferrat, Brassens, Barbara. Je suis un petit morceau d’une longue histoire qui a commencé bien avant moi -une histoire que j’aime entendre, avec émotion. Dans laquelle je suis contente d’avoir ma place.

De par mon statut « d’enfant de vieux », j’ai toujours été largement entourée de gens plus âgés. Plus âgés de 7 ans, 10 ans, 40 ans, 50 ans. Les « plus âgés » d’entre eux, encore aujourd’hui, grimpent des montagnes, collectionnent des figurines, font des kilomètres de marche, participent à des coopératives et à des expositions. Ils vont au cinéma, ils lisent des livres, ils font des potagers, peignent, découpent du bois, poncent, scient, retapent leurs maisons et leurs meubles. Ils portent des baskets, roulent à vélo ou aiment l’art contemporain. Ils sortent (du temps où on pouvait sortir), refont le monde et ont des projets. Certains profitent de leur retraite depuis peu, d’autres comptent les semaines ou les mois qui les séparent de cette délivrance. Ces gens qui m’ont vu grandir (de près ou de loin), vivent leur vie avec une telle énergie et un tel élan, que je n’ai jamais eu à me demander s’ils étaient vieux. Ainsi, l’âge, pour moi, n’a jamais été qu’une donnée totalement abstraite.

Alors bien sûr, je sais que tout le monde ne vieillit pas de la même manière ni avec les mêmes chances. Tout le monde ne prend pas 20 années dans la figure en portant des baskets Mickey ou en escaladant le Machu Picchu. Être retraité ne rime pas toujours avec libération et indépendance. Parfois, ça rime avec épuisement, avec solitude, avec précarité ou avec hanche disloquée.

Je suis également consciente que le corps, comme n’importe quelle machine qui a déjà beaucoup donné, se fatigue et a parfois des ratés. Je ne nie pas ces aspects, mais dans mon esprit, ils ne sont pas automatiquement en corrélation avec l’âge. La dégradation physique qui précède souvent la mort, de mon expérience, est loin d’être l’apanage des anciens (si vous me connaissez, vous savez probablement de quoi je parle). La concordance, selon moi, n’est pas si évidente.

Aujourd’hui, je suis donc en colère. En colère qu’une grande partie de la population soit considérée par les médias, les politiques et l’opinion publique comme encombrante et coûteuse. Je suis fâchée de constater qu’à partir de 60 ans (selon l’OMS), la vie semble avoir moins de valeur (sauf si on travaille encore). Que la vie, à cet âge, ne soit plus que qualifiée de « risquée ».

À partir de 60 ans, les gens –nos parents, nos grands-parents, nos oncles, nos tantes, nos amis– sont invités à se barricader chez eux pour « que les autres puissent recommencer à vivre » (entendez : à produire et consommer). Barricadés comme des poupées en porcelaine dans une vitrine. Les enfants ne peuvent surtout pas les toucher, et attention de ne pas les bouger ! Il se pourrait que leurs membres cassent en mille morceaux.

Être vieux pendant la crise du COVID-19

Je ne remets pas en question l’utilité vitale du confinement, et je n’encourage pas les personnes « des groupes à risque » à organiser des “fêtes de déconfinement”. Je suis consciente qu’il y a en effet des prédispositions aux formes graves de la maladie. Soyons bien clairs :  je ne prône pas le « choix de mourir du coronavirus » (comme a pu le faire le philosophe André Compte-Sponville, 68 ans, dans une interview douteuse qui m’a un brin horripilée).

Au contraire : je pense qu’il est essentiel d’éviter au maximum de personnes de mourir dans la souffrance et la solitude à cause de cette maladie (peu importe l’âge !). Je pense que chacun doit se protéger et protéger ses proches. Je pense que l’État se doit de nous protéger également.

Cela dit, cette protection n’a pas été accordée à tout le monde de la même manière, ni avec la même bienveillance. La gestion de la crise laisse planer plusieurs questions : 

L’accès aux soins de santé est-il vraiment égal pour tous ? La représentation des considérés-vieux dans les médias est-elle vraiment respectueuse ? Leur a-t-on donné suffisamment la parole ? La façon dont les médias parlent du vieillissement est-elle appropriée ? La situation observée dans les maisons de retraite et EPHAD n’est-elle pas représentative d’un abandon (datant même d’avant la crise) ? La manière dont des centaines d’aînés ont perdu la vie, en l’espace de quelques semaines, dans la solitude, ne pose-t-elle pas question ? N’est-il pas cocasse d’être vieux à 60 ans, pendant la crise du COVID, mais d’être trop jeune à 65 ans quand il s’agit de prendre sa retraite ?

Bon d’accord, j’avoue, mes questions sont un peu biaisées : j’ai déjà mes réponses, j’ai déjà mon avis.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 42% des décès dus au coronavirus ont eu lieu dans des maisons de repos. Ces morts n’ont été comptabilisés que tardivement dans les statistiques nationales. Les défunts sont partis dans des sacs plastiques, seuls, incinérés à la va-vite, en petit comité. Des adultes, qui sont les enfants de quelqu’un, ont vu disparaître leurs parents en un claquement de doigts, sans adieu. Les soignants des EPHAD ont eux aussi été oubliés, assumant seuls la responsabilité de toute la société face à ce public fragilisé. En Belgique (mais c’est aussi le cas ailleurs), c’est toute une partie de la population qui a été (consciemment ?) ignorée.

Ces « oublis », cette indifférence –qui se manifestent à chaque conférence de presse du Conseil National de Sécurité, ou presque– ne sont que le reflet d’un mépris latent de la société envers les vieux. Ce mépris ne date pas d’aujourd’hui.

Est-il interdit de vieillir ?

Au vu des évènements, il est légitime de se poser cette question. Si ce sentiment d’hostilité était déjà latent, aujourd’hui, il est exacerbé : les considérés-vieux semblent incommoder l’État. Ils font grincer le capitalisme. Les pensions coûtent. Ces gens ne sont plus des forces de travail. Ils ne produisent plus. Souvent, ils ne consomment plus tellement non plus -faute de moyens. Certains vieux ont même l’audace de devenir dépendants !

Ces derniers, les « invalides », ne sont de toute manière (quasiment) plus le problème de l’état : depuis des années, la gestion des établissements pour personnes âgées a été déléguée, insidieusement, au secteur privé. La tendance est à la diminution du nombre d’établissements et à l’augmentation du nombre de lits par établissement. Cette commercialisation a des effets pervers : une flambée des prix (qui ont augmenté de 21,9% entre 2010 et 2016 en Belgique) et un malaise chez les résidents, qui éprouvent souvent des difficultés à s’acquitter de leur loyer -qui dépasse de loin leur pension.

Cet irrespect envers les aînés et ce rejet de la vieillesse sont propres à nos sociétés occidentales. La vieillesse est une construction sociale. Elle n’est pas une donnée fixe, elle est définie par un contexte historique et culturel. Chaque type d’organisation est responsable du rôle et de l’image de ses vieux.

Dans notre société, la vieillesse provoque manifestement une certaine répulsion. Elle est considérée comme un tremplin vers la mort, une fin (humiliante). Et même pire qu’une fin, elle est perçue comme une charge, un boulet à cacher sous le tapis. On dissimule les vieux (dans des maisons de retraite), et on dissimule tout ce qui nous rappelle à eux : les rides, les cheveux blancs…

Dès lors, en occident, les gouvernements mènent publiquement (et sans aucune gêne) des politiques de « lutte contre le vieillissement » (le mot « lutte » est très imagé – ne devrait-on pas se réjouir de pouvoir vivre plus longtemps ?). Cette lutte se matérialise en calculs économiques malsains, l’argent investi dans la vieillesse étant perçu uniquement comme une dépense, et non comme un investissement.

Cette conception des choses n’est pas nouvelle. Depuis longtemps, dans nos civilisations, vieillir apparait comme une négligence, une faiblesse : au cours des siècles, médecins et naturalistes ont contribué à faire de la vieillesse une dégradation. Dans l’article « La lutte contre le vieillissement », Jacqueline Trincaz retrace l’approche historique de notre civilisation face au vieillissement. Consommation de certains aliments, recherches alchimiques en quête d’une potion de jouvence, remèdes aux plantes, chirurgies (et vasectomies !)… Tout est expérimenté et mis en œuvre pour rallonger la vie le plus possible, tout en tenant le corps en forme. Ces méthodes de préventions sont autant de luttes contre cette dégénérescence de l’être, associée à la maladie et à l’insalubrité.

Ces associations (vieillesse – maladie – saleté), combinées à la recherche acharnée d’élixirs de jouvence, ne sont pas anodines. Jacqueline Trincaz écrit : « Le vieux, c’est celui qui a perdu le combat, qui, par paresse, ignorance ou incapacité, a permis au temps de marquer son corps, qui au lieu de garder la maîtrise de son apparence, l’a abandonnée à l’œuvre du temps. Les recettes, les artifices, qui ont pour but de « donner l’air moins vieux », de « rendre la vieillesse plus facile » sont là pour permettre de « toujours faire partie de la société ». L’objectif est bien de « remédier au vieillissement » conçu comme intrinsèquement pathologique. »

Trincaz termine son article par cette affirmation, très parlante en ces temps de pandémie : « Le respect des plus âgés, de leur humanité et de leurs droits n’est pas une évidence ; c’est un impératif qui doit sans cesse être réaffirmé tant sont prégnantes les représentations négatives de la vieillesse qui favorisent l’infantilisation, l’objectivation et la négation des vieux ».

Et si la dégradation n’était pas le fait de vieillir ? Et si cette dégradation était le fruit des conditions actuelles dans lesquelles les personnes sont amenées à vivre cette vieillesse ? Tout, dans nos sociétés, est fait pour maintenir ce fossé entre les jeunes et les vieux. La manière dont le marché du travail est organisé rend impossible un réel soutien familial (et quand ce soutien est possible, c’est souvent les femmes qui en ont la charge -au détriment de leur propre sécurité financière).

Dans certains pays, parents et grands-parents habitent au domicile familial. Chacun s’occupe à tour de rôle des aînés, les accompagnant jusqu’à la fin de leur vie. Chez nous, on assiste à l’extrême contraire : de nombreuses personnes se voient contraintes à « placer » leurs ainés devenus dépendants dans des maisons de retraite. Temps plein, trajets pénibles, enfants à aller chercher/déposer… Cette course effrénée après le temps creuse un gouffre entre les générations et amène trop souvent les considérés-vieux à finir leurs vies dans des établissements mortifères (non pas à cause du personnel, souvent dévoué, mais du manque de ressources, de moyens et d’accès aux soins).

Renforcer les liens et changer notre perception

Renforcer la solidarité et la cohésion entre les générations, c’est également prendre soin des vieux que nous serons plus tard. Accepter la différence des âges comme une richesse est impératif pour créer du lien social. Il est urgent de recréer des espaces de rencontre intergénérationnels –sans quoi nous serons nous-mêmes relégués au placard dès les premiers signes d’inactivité (et peut-être l’aurons-nous mérité). Si des impératifs structurels (travail, trajets, études, garde des enfants) font souvent obstacle à ces liens, le premier pas est peut-être d’adopter un nouveau regard sur notre âge.

En tant que femme, je refuse de scruter chaque ride, chaque cheveu gris, comme s’ils étaient le signe d’une détérioration infâme. J’aimerais qu’on se débarrasse de cette honte de vieillir, et qu’elle se transforme plutôt en joie d’être en vie. En joie d’apprendre, d’expérimenter, de s’apprivoiser soi-même.

J’aimerais que les anniversaires, au lieu d’être source d’angoisse, soient autant de petites (ou grandes) victoires à savourer avec reconnaissance. Que chaque nouvelle année dans une vie soit célébrée pour ce qu’elle est : des moments à partager, des routes à sillonner, des saveurs à découvrir, des réflexions à faire mûrir. Peut-être devrions-nous accepter avec gratitude le fait de vieillir, pour tous ceux qui n’en ont pas eu la chance (et qui avaient certainement encore des choses à dire et à créer).

Rendre la parole

Je ne veux surtout pas que les gens que j’aime se mettent en danger, d’aucune manière. Je veux bien sûr les savoir en sécurité. Cependant, mettre une partie de la population sous cloche, l’accuser d’être « responsable de la future crise économique que vont subir les jeunes », ne protège en réalité personne. Cette génération, qu’elle soit alitée devant Question pour un champion ou en train de faire du vélo, est plus que jamais invisibilisée et infantilisée.

Je n’ai pas de solution magique. Mais ce que je souhaite vraiment, c’est que chacun soit protégé, dans le respect de son intégrité et de son humanité.  Je souhaite que la parole des concernés cesse d’être confisquée et enterrée sous des tas de statistiques morbides et paralysantes. Nos parents, grands-parents, oncles, tantes, amis, ont une histoire, sans laquelle nous ne serions rien. Ils n’ont peut-être pas fini de l’écrire. Il faut qu’on leur en donne les moyens (sanitaires !) et qu’on leur rende leur voix.

Ils ont été nous. Nous serons eux.

Pour aller plus loin :

Livre(s) :

La vieillesse, de Simone de Beauvoir

Articles :

La lutte contre le vieillissement, Jacqueline Trincaz, Bernadette Pujalon et Cédric Humbert 

Les vies des vieux valent-elles moins ? Les douteux sous-entendus d’un philosophe – L’Observatoire de l’âgisme

Maisons de repos : de plus en plus chères, de plus en plus privées ? Sur la RTBF

Monsieur Comte-Sponville, au temps de la pandémie, nos parents, nos vieux, sont notre honte à jamais, Sébastien Boussois, chercheur en sciences politiques à l’ULB

Seniors et personnes âgées, de parfaits boucs émissaires. – L’Observatoire de l’âgisme

La vieillesse : une construction sociale, Jean Foucart

Notre société donne à une partie de sa population l’impression d’être un poids, Charlotte Belaïch

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Temps et identité  / Temps et société

Joséphine
Joséphine
Bruxelloise. Poufsouffle. IHECS alumna (communication et médiation culturelle). Sujets de prédilection : médias, études de genre, pédagogie, sushis et cinéma.

9 Comments


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mondry marie
13 May 2020 at 20 h 06 min
Reply

merci Joséphine .j’aime beaucoup ce que tuas écrit. juste et tellement vrai 😉
une de tes vieilles sœurs …



    Avatar
    À temps perdu
    18 May 2020 at 20 h 48 min
    Reply

    Merci Marie! 🙂

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André Lessire
15 May 2020 at 11 h 16 min
Reply

Oui, merci à toi Joséphine !
Politiquement (malheureusement) vrai et socialement oubliés pour, sans doute, ne pas freiner l’économie. C’est à chacun de nous, au sein de notre cellule familiale, à mettre des choses en place pour ne pas être oublié. Tellement vrai. Tellement représentatif.
Bonne continuation à vous deux pour ce blog qui mérite certainement d’être plus partagé.



    Avatar
    À temps perdu
    18 May 2020 at 20 h 48 min
    Reply

    Merci André ! Oui soyons attentifs à nos proches, c’est déjà un premier pas 🙂
    Merci pour ton retour en tout cas!

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Josy vandenbrul
16 May 2020 at 19 h 26 min
Reply

Comme tu resumes bien tout ce que nous (vieilles) pensons tout bas.
Merci JO
Josy



    Avatar
    À temps perdu
    18 May 2020 at 20 h 46 min
    Reply

    Merci à toi Josy !

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Tatane
21 May 2020 at 14 h 46 min
Reply

JO, juste, percutant, sans langue de bois ni
mièvrerie, je partage à part entière..
Tu le sais. Tu connais mon histoire
et d’où je viens.

Se battre, innover, défendre, dénoncer ,oser et oser «sortir du lot» en refusant tout net ce qu’on nous prémache et ainsi prendre le risque d’être un peu seul, oser la solidarité
Risquer de vivre ses désirs, ses rêves, même fous, de rencontrer et partager



Avatar
Tatane
21 May 2020 at 14 h 57 min
Reply

JO, juste, percutant, sans langue de bois ni
mièvrerie, je partage à part entière..
Tu le sais. Tu connais mes valeurs
et d’où je viens.

Se battre, innover, défendre, dénoncer, oser «sortir du lot» en refusant tout net ce qu’on nous prémache et ainsi prendre le risque d’être un peu seul, oser la solidarité et la singularité de même que l’inconfort parfois.
Risquer de vivre ses désirs, ses rêves, même fous, de rencontrer et partager quitte à perdre. D’ailleurs, «perdre»? Perdre quoi?
Vivre quel que soit l’âge est le premier droit de chaque individu de même que sa liberté de choix.

Qui sont ils pour penser à notre place, pour savoir «ce qui est bon pour nous», infantilisation facile et irrespectueuse.

Stop. Vivons et disons-le.

En attendant, «enfant de vieux», je suis si fière de toi, que tu affirmes de telles valeurs, que tu recuses les idées reçues et les reponses trop courtes!
Je veux continuer à te voir grandir, avancer et…je continuerai d.escalader des montagnes et de dormir à la belle étoile dans le désert avec ta mère!!😄😄😄😄

Je t’embrasse bien fort



Crise sanitaire : et si on s'écoutait ? - À temps perdu
18 February 2021 at 19 h 08 min
Reply

[…] Mon article qui parle de notre rapport aux vieux et à la vieillesse, révélé par la crise : Regardons les vieux dans les yeux […]



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