• Accueil
  • Qui sommes-nous ?
  • Répertoire
  • Temps pour soi
    • Le temps de lire
      • Essais
      • Romans
      • Romans graphiques & BD
      • Poésie
    • Le temps d’un épisode
    • Le temps d’un film
    • Le temps de sortir
      • Expositions
  • Temps et société
    • Temps et identité
    • Temps et travail
    • Temps confiné
  • Nous contacter
  • À temps perdu est un blog société et culture, né pendant le confinement de mars 2020. Sur ce blog, nous partageons des réflexions politiques et personnelles sur la manière dont on considère le temps et dont on l’occupe.

  • Temps pour soi
    • Le temps de lire
      • Essais
      • Romans
      • Romans graphiques & BD
      • Poésie
    • Le temps d’un épisode
    • Le temps de sortir
      • Expositions
    • Le temps d’un film
  • Temps et société
    • Temps et identité
    • Temps et travail
    • Temps confiné
  • Répertoire
  • Qui sommes-nous ?
  • Nous contacter

Expo : PUNK GRAPHICS, too fast to live, too young to die

10 August 2020

Weekend du 8-9 août : on étouffe. Bruxelles est chaude comme la braise. Il fait 35 degrés (ressenti 200). Le plan idéal : se perdre dans un musée et respirer quelques heures (sous un masque, mais bon… c’est déjà ça, il faut ce qu’il faut).

Et ça tombe bien : l’ADAM, musée du design de Bruxelles, situé au Heisel, a prolongé la durée de son exposition « Punk graphic : too fast to live, too young to die », qui est à visiter jusqu’au 30 août !

Du graphisme, des références musicales, de la contestation : de quoi prendre une bonne bouffée d’inspiration et d’air frai. Nous entrons dans l’exposition comme on entre dans la chambre (un peu trop bien rangée) d’un adolescent rebelle dont les murs sont recouverts d’affiches.

Photo : Vincent Everarts

L’exposition explore le langage visuel du mouvement punk des années 1970 au milieu des années 1980. On y découvre des posters, des couvertures d’albums et des fanzines, consacrés, entre autres, à des géant.e.s du rock comme les Sex Pistols, Joy Division, Ramones, The Smiths, Patti Smith ou encore the Clash.

Ces productions se caractérisent par leur aspect abrupt, artisanal et inventif. La période Punk est caractérisée par l’avènement du « DIY » (Do It Yourself) : les musiciens créaient leurs propres affiches, pochettes de disque et même leurs propres labels, dans une totale indépendance. Les fans, quant à elleux, élaboraient des flyers, des badges et fanzines, découpant des lettres dans des journaux et publicités. La pop culture (films d’horreur, bande-dessinée, science-fiction…) et le paysage médiatique de l’époque sont également une source d’inspiration : des images sont détournées, des photos de personnages célèbre sont moquées, les supports sont maculés de couleurs criardes, de coups de feutre ou de pinceau. Tout dans la typographie et la composition exprime la position anti-establishment et contestataire du mouvement punk.

Les différentes images sont rassemblées selon leur style graphique et leurs influences. Le parcours questionne la manière dont la contre-culture Punk a marqué notre inconscient collectif. Cette culture questionne (entre autres) notre rapport à la technologie, mais aussi notre rapport au pouvoir, à l’art et au capitalisme.

Egalement, petite spécificité belge : une brève partie du parcours est consacré à l’épopée de la culture Punk (plutôt éphémère) en Belgique. On y découvre des affiches de concerts de groupes post-punk belges comme The Kids et Hubble Bubble (dont émergera Plastic Bertrand).

Mon avis

Si le graphisme vous intéresse, cette exposition est à visiter. Elle est riche en référents : les techniques sont variées, étonnantes et inspirantes. Au niveau des informations présentées : on en apprend beaucoup sur le mouvement Punk, sa chronologie, ses influences et ses revendications. Il y en a pour tout le monde : autant pour les nostalgiques que pour ceux qui veulent apprendre. Les affiches sont bien contextualisées, les textes explicatifs sont concis et instructifs.

Seul petit regret : une certaine froideur dans la mise en place. Le mouvement Punk perd quelque peu de son aura transgressive, disposé sagement sur des murs blancs éclatants. La scénographie est un peu trop propre et classique. L’ensemble pourrait être un peu plus immersif, et un peu plus… punk. Néanmoins, il semblerait que nous n’ayons pas pu expérimenter tous les aspects de l’exposition : pour cause de mesures sanitaires, nous n’avons pas eu la possibilité d’écouter les musiques et les vidéos, ni de créer notre propre playlist grâce à des vinyles, ce qui était proposé avant la crise du COVID-19.

Photo : Vincent Everarts

Bon à savoir :

  • en payant l’entrée pour l’exposition PUNK GRAPHICS, il est aussi possible d’avoir accès à l’exposition permanente du musée, présentant le design plastique des années 50 à nos jours. La collection est riche et décalée, on y découvre un mobilier parfois surprenant !
  • L’ADAM est également à deux pas de l’Atonium : il semblerait que le prix du ticket de l’Atonium donne accès également aux exposition du ADAM. Une pierre deux coups !

 

ADAMartBruxellescontre-culturedesignexpositiongraphismemuséemusiquepop artpunk
Share

Expositions  / Le temps de sortir  / Temps pour soi

Joséphine
Joséphine
Bruxelloise. Poufsouffle. IHECS alumna (communication et médiation culturelle). Sujets de prédilection : médias, études de genre, pédagogie, sushis et cinéma.

You might also like

Vivian Maier, photographe dans l’ombre
2 November 2020
EXPO : ZOO et ses drôles d’animaux au MIMA
16 August 2020

Leave A Reply


Leave a Reply Cancel reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

  • À temps perdu, ça parle de quoi ?

    À temps perdu est un blog société et culture, né pendant le confinement de mars 2020. Sur ce blog, nous partageons des réflexions politiques et personnelles sur la manière dont on considère le temps et dont on l’occupe.

  • Recent Posts

    • Crise sanitaire : et si on s’écoutait ?
    • La Bombe, de Alcante, Bollée et Rodier : L’histoire de Little Boy
    • Les culottées, de Pénélope Bagieu : des femmes qui ne font que ce qu’elles veulent
    • Propaganda, d’Edward Bernays : la fabrique du consentement
    • Le siècle de la femme, d’Alexander De Croo : objectif “fracture zéro”
  • Sur ce blog, on parle de…

    art BD boys club Bruxelles changement colère confinement conscience corps covid COVID19 cultural studies dans la forêt déconstruction effrondrement essai etudes culturelles eve ensler exposition fictions féminisme féminité histoire identité indignation jean hegland lecture Martine Delvaux mini-série médias narration netflix pardon peur politique pop culture renouveau représentation séries toucher unorthodox viol virilité écologie émancipation
  • Pour se tenir au courant de nos nouveaux articles…



© Copyright À temps perdu